“La course est une fiction“
“L’art du marathonien est un art qui ne cesse de fuir, de devenir toujours plus mobile, liquide. La liquidité, c’est l’état gazeux du temps que le coureur parvient a éprouver quand il est en plein dehors, en état d’apesanteur ou presque et que son corps s’est à ce point dilaté qu’il ne se laisse plus ramener a un point fixe, véritable capteur identitaire, mais qu’il parvient à traverser des états de corps qui sont des états du monde.”